un long départ

Dur-dur, de quitter Togbota

Et oui, 1 mois déjà à Togbota…. c’est l’heure de faire ses adieux.

Le départ prévu à 9h vendredi, fut lourd, compliqué et les visages étaient crispés. On ne montre rien, ou presque, mais cette fois j’en suis sûre les villageois sont très éprouvés de nos perpétuels départs. (j’avais quelques doutes dans ma possible interprétation l’année dernière en quittant Hannigba, pour ma part toute en larmes)

Les enfants n’ont pas le droit de marquer un quelconque geste d’humeur, j’ai pu voir des mamans exiger des enfants de saluer avec la main, même si Monna, Charlotte Delphin, Léonard….et beaucoup d’autres n’en avaient pas du tout envie..;

quand à Eric il s’est éclipsé discret pour ne pas avoir à dire au revoir à “Maman Sophie”, nous apprenions à lire tous les deux….

mais c’est tout de même avec Ipod qu’Eric rêve!!

Avec les adultes, quelques photos qu’ils n’auront pas mais le plus important est de se savoir sélectionné … Quelques extraits ci-joints.

Mais à 9 h notre pirogue avait mis les voiles…. et le départ de Valérie pour la France le soir même était le mobile majeur de ce départ matinal, on ne sait jamais…. On peut avoir une panne.!!?

Vers 11h, la pirogue réapparaît en difficulté avec un sac de 100 Kg de garri… (Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le garri, c’est qu’ils ont boycotté un article il n’y a pas si longtemps!)

Nous pouvons donc rejoindre avec tout notre bardas le taxi qui attend au delà de la “cwrue” (depuis 9h)

Nous filons cahin caha, escale au marché pour quelques piments, ananas, bananes plantains, chers à Valérie et …….Pff, Pff, Pfff. stop en pleine piste. Il est 13heures; Une heure assez chaude ma foi!

Nous aurons ainsi à survivre jusqu’à ce que cette voiture ne redémarre pas , soit 3h 30, sachez le en plein cagnard, et sans eau, c’est bien long. Kevin, intériorise, Valérie angoisse, et Sophie opte pour faire le pitre de service.

Après avoir épuisé les batteries des téléphones, -fin de semaine oblige-, les i.pod, appareils de photos et autres ont progressivement rendus l’âme. Puis ce fut l’heure de la décision. Rentrer coûte que coûte avec ou sans le garri.(ben oui, faut suivre!)

Un peu de zem, un peu de taxi brousse, un peu de zem…Ca y est Nous voici à Cotonou, il est 19h, dans 1h30 Valérie enregistre.

A 23 heures, notre chauffeur, toujours le nez dans son moteur ne lache pas prise. Eh!!! bonne décision donc!

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