Tout ce que vous avez voulu

savoir sur le manioc sans jamais oser le demander

Le manioc a ici place de “roi”. Il est partout et une attention est débordante pour opérer sa transformation. Après une petite année de culture (sauf le cocette: 6 mois),ses racines sont ramassées.Il peut atteindre dans la région de Togbota un rendement de 10000Kg/ha, on repique une pousse et ça repart.

Photo racine

racine manioc

Les femmes sont souvent prioritairement responsables de cette culture vivrière. Le travail d’épluchage est collégial et l’occasion de rigoler et bavarder à l’ombre de l’accacia.

Photo epluchage 1

épluchage manioc

Photo epluchage 2

épluchage manioc

Cette étape faite, il rejoindra la plus proche presse, dont le service est loué par le propriétaire, on l’appellera le rapu

Photo du rapu

Manioc -Rapu

Cette purée sera essorée dans des sacs bien serrés pendant 3 jours. C’est le pressage.Le manioc commence à fermenter.le liquide obtenu est le tapioca. Alors, ce conglomérat à l’aspect lait en poudre humide, sera tamisé, avant enfin d’être torréfié, pour obtenir le gari

photo tamisage

Tamisage

photo torrefication

Torrefaction manioc en gari

Mais le gari,….On le dilue dans l’eau et on fait toute sorte de pâte, et ici…..On adore ça!!

Photo moi j’adore

(euh moi, je préfèrerai un bon camembert….)

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